Vous vous réveillez plusieurs fois par nuit ? Vous avez du mal à vous rendormir ? À l’approche de la ménopause, de nombreuses femmes constatent une baisse de la qualité de leur sommeil. Ce phénomène, souvent appelé « insomnie de la ménopause », peut s’accompagner de manifestations très spécifiques. On fait le point.
Des nuits agitées ? Ce trouble porte un nom
La ménopause s’accompagne de changements hormonaux majeurs, et avec eux, une série de symptômes physiques et émotionnels : bouffées de chaleur, sautes d’humeur, troubles articulaires… Mais ce que l’on sait moins, c’est que le sommeil aussi peut en être profondément affecté. Environ 40 à 69 % des femmes ménopausées rapportent des troubles du sommeil, selon une étude parue en 2024 dans la revue Menopause.
Les hormones jouent un rôle clé dans notre capacité à bien dormir. Les œstrogènes aident à réguler notre horloge biologique, tandis que la progestérone, avec son effet légèrement apaisant, favorise la production de mélatonine, l’hormone du sommeil. Quand leurs niveaux chutent, il est donc tout à fait naturel que les nuits deviennent plus agitées.
Comment se manifeste l’insomnie liée à la ménopause ?
Bien sûr, tout le monde traverse des phases de sommeil plus fragiles. Mais certains signes sont caractéristiques de ce que les spécialistes appellent aujourd’hui “l’insomnie de la ménopause”. Voici les plus fréquents, identifiés par des médecins dans une enquête relayée par Women’s Health.
1. Les bouffées de chaleur nocturnes
Elles sont l’un des symptômes les plus répandus. En pleine nuit, la chaleur monte, parfois accompagnée de sueurs soudaines qui réveillent brutalement. Cela s’explique par la chute du taux d’œstrogènes, qui perturbe le thermostat interne du corps. Résultat : l’endormissement devient plus difficile, et le sommeil moins profond.
2. L’apnée du sommeil
Ce trouble respiratoire touche davantage les femmes après la ménopause. Il peut survenir en lien avec une prise de poids ou avec la baisse des hormones sexuelles. Moins courant avant la cinquantaine, il devient plus fréquent ensuite et peut provoquer des réveils nocturnes à répétition, parfois sans qu’on en ait conscience.
3. Les troubles de l’humeur
Anxiété, irritabilité, sentiment de nervosité… Ces émotions intenses peuvent peser sur l’endormissement. La baisse des œstrogènes influence des neurotransmetteurs comme le GABA ou la sérotonine, impliqués dans la régulation de l’humeur. Résultat : les nuits sont souvent écourtées ou moins réparatrices.
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4. Le syndrome des jambes sans repos
Moins connu, ce trouble neurologique provoque des sensations d’inconfort dans les jambes, souvent en fin de journée ou au moment du coucher. Ce syndrome touche deux fois plus de femmes que d’hommes, et tend à apparaître ou à s’intensifier autour de la ménopause, toujours en lien avec les modifications hormonales.
Des solutions douces pour mieux dormir
Bonne nouvelle : cette période n’a rien d’une fatalité. Les spécialistes recommandent d’abord de prendre soin de son hygiène de sommeil (routines, environnement calme, horaires réguliers…), mais aussi de parler avec son médecin de l’ensemble des solutions disponibles. La thérapie cognitivo-comportementale peut aider certaines femmes, tout comme, dans certains cas, les traitements hormonaux, à discuter au cas par cas.
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Kathleen Héritier, naturopathe holistique interviewé sur France Bleu
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Jérémy Anso – Docteur en biologie, conférencier spécialisé en santé depuis 2012 et fondateur du site d’information Dur à Avaler.
Je suis Dominique, conseillère agréée en Fleurs de Bach. Formée à la méthode du Dr Bach, je crée des mélanges personnalisés en respectant les standards d’origine. Mon objectif : vous aider à retrouver équilibre et bien-être grâce à l’énergie naturelle des fleurs.