sauter les repas est-ce efficace pour perdre du poids

Supprimer le dîner fait-il vraiment perdre du poids ?

Publié le

Dominique

Perte de poids

La tendance du « dinner cancelling » gagne du terrain sur les réseaux sociaux et dans les conversations autour de la perte de poids.

Cette pratique, qui consiste à supprimer purement et simplement le repas du soir, promet des résultats rapides sur la balance.

Mais derrière cette apparente simplicité se cachent des mécanismes complexes qui méritent d’être analysés.

Entre promesses marketing et réalité physiologique, la suppression du dîner soulève de nombreuses questions. Les partisans y voient une méthode efficace pour créer un déficit calorique, tandis que les professionnels de santé s’interrogent sur les conséquences à long terme de cette restriction alimentaire.

Le « dinner cancelling » : une pratique aux multiples visages

Principe et définition de cette approche

Le dinner cancelling consiste à supprimer totalement le repas du soir, en ne consommant que des boissons non caloriques comme l’eau, les tisanes ou le thé. Cette pratique se distingue nettement du jeûne intermittent classique par son caractère moins structuré et plus ponctuel.

Contrairement aux protocoles de jeûne intermittent comme le 16:8 ou le 20:4 qui organisent les apports alimentaires sur des créneaux horaires précis, sauter le dîner relève souvent d’une décision spontanée ou d’une restriction non planifiée. Cette différence fondamentale influence directement l’impact sur le métabolisme et la gestion énergétique de l’organisme.

Distinction avec le jeûne intermittent structuré

La différence entre sauter un repas et pratiquer le jeûne intermittent réside dans l’approche méthodologique. Le jeûne intermittent suit une organisation rigoureuse des apports caloriques, permettant à l’organisme de s’adapter progressivement aux changements de rythme alimentaire.

En revanche, la suppression ponctuelle du dîner peut créer des déséquilibres nutritionnels si elle n’est pas compensée par une meilleure répartition des nutriments sur les autres repas de la journée.

Mécanismes physiologiques : que se passe-t-il dans votre corps ?

Impact sur le bilan énergétique

La perte de poids nécessite un déficit calorique, c’est-à-dire consommer moins de calories que l’organisme n’en dépense. Supprimer le dîner peut effectivement créer ce déficit, mais attention aux mécanismes de compensation qui peuvent s’enclencher.

L’organisme tend naturellement à compenser les restrictions en augmentant l’appétit lors des repas suivants. Cette compensation calorique peut annuler les bénéfices de la suppression du dîner, voire conduire à un apport calorique supérieur à la normale.

Conséquences métaboliques et physiologiques

La privation du repas du soir entraîne plusieurs modifications physiologiques importantes :

  • Perturbation du métabolisme : l’organisme peut ralentir son métabolisme de base pour préserver ses réserves énergétiques
  • Fluctuations glycémiques : les variations de la glycémie peuvent affecter la concentration et l’humeur
  • Impact sur le sommeil : la faim peut perturber la qualité du repos nocturne
  • Récupération musculaire compromise : les muscles ont besoin de nutriments pour se régénérer pendant la nuit

Avantages potentiels et limites de cette approche

Les bénéfices observés

Certains profils peuvent tirer parti de la suppression occasionnelle du dîner. Les personnes qui ont tendance à grignoter le soir peuvent voir une diminution des apports caloriques nocturnes superflus.

Cette pratique peut améliorer l’écoute des sensations de faim et aider à distinguer la faim réelle de l’envie de manger par habitude ou par ennui. Pour certains, elle représente un moyen de reprendre le contrôle sur leur alimentation.

Les risques et inconvénients majeurs

Les limites de cette approche sont nombreuses et concernent plusieurs aspects :

  1. Couverture nutritionnelle insuffisante : concentrer tous les apports sur deux repas peut rendre difficile la satisfaction des besoins en vitamines, minéraux et macronutriments
  2. Déséquilibres alimentaires : risque de carences nutritionnelles à moyen terme
  3. Impact social : le dîner est souvent un moment de partage familial important
  4. Populations à risque : sportifs, adolescents, femmes enceintes et personnes âgées ne devraient pas adopter cette pratique

L’avis des experts sur l’importance du dîner

Pourquoi le repas du soir reste essentiel

Les professionnels de la nutrition soulignent que le dîner représente environ un tiers des besoins énergétiques quotidiens. Ce repas joue un rôle crucial dans la régénération cellulaire, le fonctionnement hormonal et la préparation au sommeil réparateur.

La privation du dîner peut engendrer des fringales nocturnes perturbant la qualité du sommeil, créant un cercle vicieux affectant le métabolisme et la régulation hormonale de l’appétit.

Recommandations nutritionnelles pour le soir

Plutôt que de supprimer le dîner, les experts recommandent de :

Limiter l’alcool et les sodas

Privilégier un repas léger mais équilibré

Intégrer des protéines maigres (poisson, volaille, légumineuses)

Consommer des légumes riches en fibres

Éviter les aliments à index glycémique élevé

Conseils pour un dîner minceur optimal

Composition idéale du repas du soir

Un dîner minceur efficace doit combiner plusieurs éléments nutritionnels essentiels. Les protéines de qualité constituent la base : poisson gras riche en oméga-3, volaille sans peau, œufs ou légumineuses pour les végétariens.

Les légumes doivent occuper la moitié de l’assiette, apportant fibres, vitamines et minéraux avec un faible apport calorique. Les féculents complets peuvent être intégrés en quantité modérée, adaptée à l’activité physique de la journée.

Stratégies pour contrôler la faim nocturne

Pour éviter les fringales du soir sans supprimer le dîner :

  1. Structurer les repas précédents : inclure suffisamment de protéines et de fibres au déjeuner
  2. Prévoir une collation équilibrée en fin d’après-midi si nécessaire
  3. Manger en pleine conscience : prendre le temps de mastiquer et savourer
  4. Respecter un délai de 2 à 3 heures entre le dîner et le coucher

Pour qui et dans quelles conditions ?

Situations où la suppression peut être envisagée

La suppression occasionnelle du dîner peut être testée par des personnes en bonne santé qui n’éprouvent pas de faim réelle le soir. Cette pratique doit rester ponctuelle (1 à 2 fois par semaine maximum) et s’accompagner d’une écoute attentive des signaux corporels.

Un suivi professionnel reste recommandé pour éviter les carences nutritionnelles et s’assurer que cette approche convient au profil individuel.

Contre-indications formelles

Certaines populations ne doivent jamais supprimer le dîner :

  • Sportifs : besoins énergétiques et de récupération accrus
  • Adolescents : croissance nécessitant des apports nutritionnels réguliers
  • Femmes enceintes ou allaitantes : besoins nutritionnels spécifiques
  • Personnes âgées : risque de dénutrition plus élevé
  • Personnes avec troubles alimentaires : risque d’aggravation des comportements restrictifs

Alternatives durables pour perdre du poids

La perte de poids durable repose sur des modifications progressives et soutenables du mode de vie. Le rééquilibrage alimentaire, qui consiste à améliorer la qualité nutritionnelle des repas sans restriction drastique, s’avère plus efficace à long terme.

Le fractionnement des repas avec des collations adaptées peut aider à mieux répartir les apports énergétiques. L’activité physique régulière reste un pilier fondamental, non seulement pour créer un déficit calorique mais aussi pour préserver la masse musculaire.

L’accompagnement par un diététicien-nutritionniste permet de personnaliser l’approche selon les besoins individuels, les contraintes personnelles et les objectifs de santé.

La suppression du dîner ne constitue donc pas une solution miracle pour perdre du poids. Si cette pratique peut présenter des avantages ponctuels pour certains profils, elle comporte des risques non négligeables et ne garantit pas une perte de poids durable. L’approche la plus sage consiste à privilégier un dîner léger et équilibré, adapté aux besoins individuels, tout en maintenant une écoute attentive des signaux de faim et de satiété. La clé du succès réside dans l’équilibre nutritionnel, la progressivité des changements et l’accompagnement professionnel

Les experts de santé recommandent les Fleurs de Bach

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“C’est une méthode universelle simple, sans contre-indication car dépourvue de toxicité (précaution avec l’alcool) : convient aux adultes, enfants et femmes enceintes. Les Fleurs de Bach ne présentent pas de risque de surdosage et n’ont pas d’effet secondaire ni d’accoutumance.”

Kathleen Héritier, naturopathe holistique interviewé sur France Bleu

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“J’ai toujours trimballé mes petits flacons de Fleurs de Bach depuis l’adolescence ! C’est même ma maman qui m’a initiée très jeune à ces élixirs aux mille vertus. Et parce qu’ils ciblent toutes les émotions passagères ou régulières de chacun, ils nous équilibrent énormément.”

Laury Thilleman, Journaliste et auteure de la méthode de bien-être Au TOP – Tonic Organic Positive

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La renommée des fleurs de Bach n’est plus à faire, son efficacité aussi. Les témoignages sont extrêmement nombreux qui attestent de la puissance des quelques gouttes de mélanges floraux bien sentis pour lever des blocages, d’abord mentaux et émotionnels, et bien souvent physiques.

Jérémy Anso – Docteur en biologie, conférencier spécialisé en santé depuis 2012 et fondateur du site d’information Dur à Avaler.

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